Mon voisin
Il y a sept ans presque exactement, par un très beau samedi d'hiver, une jeune demoiselle un peu romantique, la tête toute pleine de Balzac pour qui elle venait de passer plus de sept heures à noircir des pages et des pages, manqua de peu d'entrer en collision avec son charmant voisin du dessous. Et plus rien ne fut comme avant.
Grâce à lui j'ai goûté au moelleux délicieux, au vin qui rend fou, aux instants qui chavirent, à la musique qui fait rire et celle qui nous fait partir, aux murs en couleurs, aux verres à fleurs, au café sans café, aux maisons qu'on transforme et au ventre qui prend forme, aux étincelles de tous les jours à deux, à trois ou à quatre. Grâce à lui j'ai dessiné, j'ai peint, j'ai écrit, j'ai cousu, j'ai blogué... Grâce à lui je vais toujours plus loin et nous y allons ensemble.
Et puisqu'avant même de le connaître, c'est sa musique que j'ai aimée, à travers la porte, et puisque depuis que je le connais, sa musique continue de me faire chavirer, voici deux des premières chansons qu'il m'a fait écouter, il y a sept ans.
(Je n'ai pas réussi à insérer un lecteur Deezer normal ; si quelqu'un a l'astuce, je lui serai infiniment reconnaissante !)